Moïra Dion lauréate du Prix Michèle-Auger 2021

Moïra Dion, doctorante en microbiologie à l’Université Laval et membre du regroupement PROTEO, vient d’être nommée récipiendaire 2021 du Prix d’excellence et d’engagement Michèle-Auger. Attribué pour une deuxième année, ce prix est décerné à une étudiante ayant démontré son potentiel en recherche et ayant fait preuve de leadership par son engagement dans la communauté. La récipiendaire aura l’honneur de prononcer une conférence scientifique à l’occasion du symposium annuel de PROTEO, le 18 mai prochain en plus de recevoir une bourse de 5000$. Voir le communiqué de presse complet.

Un prix pour la relève scientifique au féminin remis par PROTEO

« C’est un immense honneur pour moi de recevoir ce prix. Il reste encore de nombreux freins empêchant les femmes de pleinement s’épanouir en sciences. Des distinctions comme le Prix Michèle-Auger, qui soulignent le succès académique et le leadership des femmes, sont des tremplins extraordinaires pour la relève féminine en recherche. Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir été sélectionnée pour ce prix à la mémoire de Michèle-Auger, une femme inspirante et un modèle pour tous d’engagement et de réussite » – Moïra Dion, lauréate du prix et doctorante en microbiologie.

LA RELÈVE SCIENTIFIQUE FÉMININE
Doctorante en microbiologie, Moïra a poursuivi son cursus universitaire complet à l’Université Laval. Dans ses recherches, elle s’intéresse aux interactions phages-bactéries du système gastro-intestinal, plus précisément à l’impact du virome intestinal sur le développement de l’asthme en bas âge et à savoir comment le microbiote intestinal et le cerveau communiquent et s’influencent mutuellement. Plus précisément, ses recherches visent à comprendre l’impact des virus intestinaux sur le développement de l’asthme en bas âge.

Passionnée de communication et de vulgarisation scientifique, Moïra vient de lancer un projet dont elle est la co-créatrice : Les Vulgaires « Si la vaccination était une influenceuse », qui a eu une portée majeure sur les réseaux sociaux. Elle a également récolté de nombreux prix dont celui d’ambassadrice étudiante de la Société canadienne des microbiologistes et le prix Goran-Enhorning de la Fondation canadienne d’allergie, d’asthme et d’immunologie, décerné une seule fois par année dans tout le Canada. Son CV est déjà très impressionnant malgré son jeune âge !

« Le parcours de Moïra Dion a épaté le jury. Brillante chercheuse, elle communique la science avec un enthousiasme contagieux en plus de faire preuve d’une solidarité et d’une grande bienveillance à l’égard de la relève en recherche. Et bien qu’elle semble réussir tout ce qu’elle entreprend, elle dégage une humilité qui lui fait honneur et qui force l’admiration » – Marie Lambert-Chan, rédactrice en chef de Québec Science.

À PROPOS DE MICHÈLE AUGER
Originaire de Grand-Mère, Michèle Auger a fait des études en biophysique à l’UQTR. Elle a réalisé des études doctorales à l’Université d’Ottawa avant de faire des études postdoctorales au MIT. Elle a ensuite connu une carrière professorale et de recherche en biophysique moléculaire exceptionnelle au Département de chimie de l’Université Laval avant d’être emportée trop jeune par la maladie en octobre 2018. Elle a été un modèle pour des générations de scientifiques, en particulier des femmes. Son engagement dans la communauté scientifique fut notoire et inspirant.

Sa fille, Frédérique Larose, confirme comment Moïra Dion a mérité le prix qui lui revient aujourd’hui : « Moïra Dion s’est démarquée non seulement par son parcours scientifique et académique plus qu’impressionnant, mais aussi par son implication au sein de la communauté étudiante à laquelle elle participe avec un dynamisme et une humanité remarquables. Sa passion se fait ressentir dans tout ce qu’elle entreprend, et je suis certaine qu’elle inspirera beaucoup de gens qui la côtoieront. »

À PROPOS DE PROTEO
Fondé en 1999, PROTEO est le regroupement québécois de recherche sur la fonction, l’ingénierie et les applications des protéines. Soutenu par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT), il rassemble plus de 350 chercheures et chercheurs provenant de 47 équipes de recherche issues de 12 institutions de recherche.